Anne Lauvergeon interpellée
envoyé par franceinter
Les faits :
Que 96% du combustible nucléaire soit potentiellement recyclable, c'est vrai. Quand une tonne de combustible irradié entre à La Hague – qui reçoit le combustible irradié des centrales françaises, japonaises ou italiennes – il en ressort 950 kg d'uranium de retraitement, 10 kg de plutonium et «seulement» 40 kg de déchets ultimes. Ces derniers 40 kg, qui concentrent 99% de la radioactivité, sont vitrifiés et destinés, selon la loi de 2006, à être enfouis dans le sous-sol français. Ils représentent donc les 4% de déchets non recyclables du nucléaire, auxquels Lauvergeon oppose les 96% restant. Ces chiffres ne sont pas contestables.
Mais recyclable ne veut pas dire recyclé. Et le combustible effectivement recyclé est loin d'atteindre la totalité de ces 96%. Pour autant, Lhomme caricature à outrance en affirmant que 0% des déchets est réellement recyclé. La vérité est entre les deux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire