Vous préférez travailler avec le PS ?

Dans le prolongement de l'article 'Bye Bye Flanders' , le Soir nous propose une interview du Grand Bleu francophone (« Sortons de la culture du non ») , (micro-) extraits:

• Visant le CDH et sa présidente, dans leur manière de fonctionner : les changements de réunion parce que Joëlle Milquet veut assister au conseil communal de Bruxelles, les envois de SMS au lieu d’un dialogue direct…


• Vous partagez donc la version flamande selon laquelle c’est surtout le CDH qui a bloqué ?
  Ce n’est pas une version flamande.
  Pour moi, la N-VA porte une responsabilité très lourde dans la situation qu’on vit, car c’est un parti nationaliste qui défend des points de vue nationalistes. On avait réussi à circonscrire ça. Mais il y a un parti qui, à plusieurs reprises, a dit non. Bien sûr, on peut réécrire l’histoire…


• La réunion des francophones, ce n’est pas pour faire des convergences de gauche !


• Au fond, qu’est-ce qui vous énerve tant chez Joëlle Milquet ?
  Je suis zen, j’ai l’habitude de vivre avec des gens qui ont des comportements différents du mien. La seule chose qui m’intéresse, c’est le fond. Et là, c’est très difficile parce que le CDH est beaucoup plus à gauche que le MR. Et puis il y a, sur le plan communautaire, cette posture de refus. Et enfin le constat que c’est plus facile dès lors que le PS est là.


• Vous préférez finalement travailler avec le PS ?
  Les socialistes, on sait quelles sont leurs demandes. Si au moins le CDH demandait quelque chose, on pourrait négocier.


• Le CDH avait quand même des exigences ?
  Non ! Ses déclarations, c’était toujours pour dire qu’elle ne voulait pas telle ou telle chose.

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