lundi 21 janvier 2008

ArcelorMittal et la Commission

Dans le dossier des quotas de CO2 qui empêchent la relance du haut-fourneau 6 de Seraing, la Commission européenne a renvoyé lundi la balle dans le camp d'ArcelorMittal.

"Il n'y a pas de problème de manque de souplesse dans les règles européennes actuelles"
Le faux pas des Wallons : En menaçant de renoncer purement et simplement au projet s'il n'obtient pas les quotas de CO2 nécessaires à l'exploitation de ses deux hauts-fourneaux liégeois, Lakshmi Mittal a jeté un fameux pavé dans la mare wallonne. Mais le propriétaire et PDG du leader mondial de l'acier n'a fait que rappeler aux autorités wallonnes leurs promesses. Car, quoiqu'il en dise, l'exécutif wallon, avec son ministre-Président de l'époque Elio Di Rupo (PS) et, (de façon tacite ?) son ministre de l'Economie Jean-Claude Marcourt (PS), a bien assuré les dirigeants d'ArcelorMittal de leur trouver des quotas qu'il n'a pas. Et ce, de façon durable ? Il s'agit là d'une erreur d'analyse dans le chef des autorités régionales qui ont aussi fait preuve d'une certaine légèreté en ne s'attaquant pas très vite à cet aspect du dossier.

Pour mémoire.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce billet est repris dans la revue de presse des blogs du www.lepolitiqueshow.be.

Bonne journée.

himself a dit…

Merci Mateusz.

Quand on affirme que "c'est la droite qui a vidé les caisses" et que l'on sait par ailleurs que c'est la RW, sous la présidence du camarade Elio qui a promis ces quotas de CO2 sur le compte du contribuable à un des hommes les plus riches de la planète... c'est un peu fort de ... thé ... indien, n'est-il pas ?