mardi 7 décembre 2010

Asile : La Belgique a bonne réputation

Yves Leterme se félicite du discours tenu par le président du PS, Elio Di Rupo, selon lequel

il faut corriger l'image d'eldorado que véhicule la Belgique.


L'accueil d'un demandeur d'asile coûte environ 40 euros par jour.

Phineas_Barnum


#Kiadi :

"La qualité de la politique d’accueil de la Belgique a bonne réputation" ?

michelhenrion
Yves Leterme : " Deux ressortissants des Pays-Bas ont même demandé l'asile en Belgique" (Sud-Presse) #BeGov #sldb

olivierbaum
#kiadi: On a besoin de plus de fermeté maintenant parce qu'on a un flux qu'il est quasi impossible de maîtriser/ Non ce n'est pas Modrikamen



Lire aussi:
Bulgarian Roma Welcome in Belgium

17.378 demandes d'asile

Assumer sa politique

L’ONU sévère sur la politique d’asile de la Belgique
Le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) se montre très critique à l’égard de la politique belge en matière d’asile.
Il y a quelques semaines, l’organisation avait déjà demandé au gouvernement belge de réagir à la menace d’une crise humanitaire. « La situation n’a jamais été aussi problématique qu’aujourd’hui. Cet hiver n’arrive pas par surprise. Les décisions ont été prises trop tard », insiste le HCR.

Politique d'asile: "Club Med" ou modèle de non gestion?

Près de 40% d'augmentation des demandes d'asile en un an : même si le phénomène n'est pas neuf, il interpelle politiques et société civile. Matin Première ouvre le débat avec la députée MR Jacqueline Galant et la directrice du Coordination et Initiatives pour les Réfugiés et les Etrangers (CIRE) Frédérique Mawet.

Le problème n'est pas du tout réglé avec les 2000 places d'accueil supplémentaires, estime Jacqueline Galant, la députée-bourgmestre de Jurbise. "Il y a vraiment eu un appel d'air, une image idyllique de la Belgique", dit-elle : "Quand les étrangers entendent que lorsqu'on arrive en Belgique on est accueilli dans un hôtel (...) vous vous rendez compte de l'image -à la limite du Club Med- qu'on donne de cette Belgique ? Et donc je pense qu'au-delà des mesures de prévention qui sont prises pour le moment, il faut vraiment des mesures au niveau des flux d'entrée et des flux de sortie."

"Il faut savoir qu'on est aussi le seul pays européen à encore accepter des demandes d'asile de ressortissants d'autres pays européens !", s'exclame la députée MR. "Il faut absolument que le gouvernement prenne des mesures d'ensemble car aujourd'hui il y a une grave crise de l'accueil en Belgique", poursuit-t-elle

Hotelasiel goudmijn voor familieclans

Terwijl er voor een kleine 7.000 asielzoekers koortsachtig naar opvang wordt gezocht, worden twee Pakistaanse familieclans in Brussel slapend rijk met het verhuren van kamers aan Fedasil. Asielzoekers worden in hun hotels gestapeld als haringen in een ton. In totaal zitten 1.190 asielzoekers op hotels, tegen 900 euro per maand. Achthonderd van hen slapen bij dezelfde familie.
Zo'n 500 asielzoekers worden gehuisvest in de hotels van Saleem en Aslam Nayani, twee Pakistaanse broers die in de jaren zeventig in Brussel aankwamen, begonnen als poetsjongens en nu behoorlijk rijk moeten zijn. Het duo bezit in Brussel zes hotels, waaronder Hotel Continental en Hotel de France, allebei aan het Zuidstation. Al deze hotels zitten volgestouwd met asielzoekers tegen het vaste tarief van 30 euro per volwassene en 15 euro per kind.

Een rivaliserende Nayani-clan wordt geleid door twee neven van de twee broers. De neven zijn eigenaar van Hotel Solys, eveneens vlak bij het Zuidstation. De twee clans trachten zoveel mogelijk Fedasil-overnachtingen te veroveren op elkaar. De Groep Solys verwierf op korte tijd drie hotels en verhuurt zo'n 300 bedden aan Fedasil. Dat maakt dat ongeveer 800 van de 1.190 Fedasil-bedden worden betaald aan één familie. De netwerken van de Nayani's verspreiden zich als olievlekken over Brussel. De clan van broers Saleem en Aslam is nu ook eigenaar van het statige Auberge du Souverain in Watermaal-Bosvoorde.

De meeste Fedasil-hotels zijn zonder meer smerig. Het merendeel kreeg voor de asielcrisis amper bezoekers, na klachten over schimmels, ratten en muizen en een totaal gebrek aan hygiëne. Op 26 oktober sloot de burgemeester van Sint-Gillis Hotel de France. Een inspectierapport maakte melding van een muizenplaag en schurft. De Nayani's inden 30 euro per dag voor 70 asielzoekers die ze hadden ondergebracht in een verkrotte achterbouw waar snel-snel twee douches waren geïnstalleerd. Hotel de France heropende inmiddels de deuren.

18 miljoen euro
Sinds de overheid asielzoekers in Brusselse hotels opvangt, beloopt de factuur van die operatie al meer dan 18 miljoen euro. Vorig jaar was het bedrag 7,2 miljoen euro, maar in de eerste tien maanden van 2010 liep de rekening op tot 11,2 miljoen euro. Per overnachting van een asielzoeker trekt de overheid 36 euro uit: 30 euro voor het hotel en 6 euro voor de dagelijkse maaltijdcheque. Daarmee kost hotelopvang 1 euro meer dan opvang in overheidscentra, waar extra begeleiding is voorzien.



“Crise humanitaire” à Bruxelles

Les associations plient sous la demande des sans-abri et des demandeurs d’asile. Une réunion de crise a été organisée entre P. Courard et les “acteurs liés à l’accueil”.

Si le manteau qui recouvre Bruxelles depuis hier est blanc, les signaux sont, eux, au rouge foncé pour toutes les personnes n’ayant pas un toit dans la capitale. “On fait face à une crise humanitaire. C’est insupportable”, explique Christophe Thielens du Samu social qui précise qu’aux 2000 sans-abri “habituels”, se sont rajoutés cette année des milliers de demandeurs d’asile pour lesquels le gouvernement fédéral “n’a pas de solution”. Une “majorité” des 6 000 demandeurs d’asile qui seraient dans cette situation vit ainsi à Bruxelles.

Les critiques les plus vives sont tombées hier sur la politique d’accueil de ces demandeurs d’asile en Belgique (voir p 8). Si le Ciré parle aussi de “crise humanitaire” à Bruxelles, le Haut commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR) rappelle lui, par la voie de sa porte-parole européenne citée par “De Standaard”, que la Belgique traitait il y a dix ans plus de 40 000 demandes d’asile. “Aujourd’hui, on n’arrive pas à en traiter environ la moitié. […] Aucun Belge ne peut accepter que des enfants dorment dans le froid”, plaide-t-elle. Ce qui est pourtant le cas à Bruxelles, où squats et logements de fortune dans les stations de métro, entre autres, se multiplient depuis plusieurs semaines.


Bart De Wever: "Le dossier 'asile' est essentiel pour la N-VA"
C'est lundi que les négociations avec le conciliateur, Johan Vande Lanotte, doivent reprendre autour de la note amendée qu'il présentera sur la loi de financement. Mais un autre dossier pourrait tout bloquer : l'asile et l'immigration.
Un autre dossier s'invite dans l'actualité, et il risque de ne pas être sans conséquences sur le processus de formation du gouvernement. Il s'agit du dossier "migration" et en particulier de l'accueil des demandeurs d'asile.
Ce midi, le président de la N-VA, Bart De Wever, était l'invité de la VRT. Il a rappelé que son parti était favorable à un durcissement de la loi et que des propositions allant dans ce sens avait été déposée au Parlement.
A l'issue de l'émission, notre journaliste lui a demandé s'il considérait que ce dossier "asile et migration" était aussi important que le volet institutionnel de la négociation. "Naturellement, a répondu celui-ci. Tout le monde peut voir qu'il y a de gros problèmes. (...) On attend un nouveau gouvernement mais le Parlement a une tâche aussi. Et si tout le monde est d'accord que c'est devenu un drame, comme l'a dit Elio Di Rupo, c'est au Parlement de corriger ce drame et au gouvernement d'exécuter ce que le Parlement a voté. Le dossier 'asile et immigration' a toujours été un sujet essentiel pour la N-VA".

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