samedi 11 décembre 2010

8 mesures énergétiques.vert

Phineas_Barnum



Ecolo propose 8 mesures concrètes pour lutter contre la précarité
énergétique, ... mais rien de précis en amont ...
#fail


Updated*

Lire aussi:

Ecolo propose donc 8 mesures concrètes pour lutter contre la précarité énergétique :


1. Relever les allocations sociales au dessus du seuil de pauvreté vu la corrélation évidente entre précarité énergétique et pauvreté


2. Encourager les propriétaires à renfoncer la qualité énergétique des logements afin de réduire le poids du poste du loyer dans le budget des ménages. (Alliance emploi-environnement)


3. Octroyer le tarif social sur base des revenus d’une personne et non sur base de son statut. Un plan d’apurement de la dette, s’il y en a une, et un audit énergétique gratuit doivent être proposés à ces clients


4. Mettre en place une tarification progressive de l’énergie afin que chacun dispose d’une quantité minimale d’énergie bon marché


5. Lutter contre les effets pervers de la libéralisation des marchés du gaz et de l’électricité en renforçant les pouvoirs de la la CREG


6. Créer un guichet unique d’aide aux ménages face au marché libéralisé (calcul de la facture intermédiaire, choix du fournisseur, aide juridique en cas de problème, etc.) comprenant le service de médiation.


7. Prolonger les mesures de crédits d’impôts pour investissement destinés à économiser l’énergie et valoriser l’éco prêt et le prêt vert social


8. Renforcer les CPAS dans leur rôle de guidance énergétique via l’octroi de moyens humains et financiers supplémentaires et des formations supplémentaires des accompagnateurs sociaux.



*
Ecolo a aussi réfléchi en profondeur sur le rôle de la CREG
:
Quand le renforcement des pouvoirs de la CREG tourne au grand bluff !

Créée en 99 par le gouvernement arc-en-ciel, la Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG) avait été dotée d’importants pouvoirs de contrôle, de même qu’elle jouissait d’une grande indépendance, à la fois à l’égard des opérateurs et de l’autorité politique. Ce pouvoir et cette indépendance constituaient la condition sine qua non d’un fonctionnement loyal du marché libéralisé. Hélas, fin 2003, socialistes et libéraux ont décidé de désarmer ce jeune mais trop gênant gendarme, en le privant de nombre de ses pouvoirs ainsi que d’une partie de son indépendance.
Conséquence de ce striptease ? Chacun d’entre nous a vu ses factures de gaz et électricité augmenter, les marchés énergétiques, quasi monopolisés par Suez-Electrabel et Distrigaz, n’étant plus soumis à aucun contrôle.
Réveillés par les augmentations successives des prix, les partis traditionnels ont rejoint ECOLO - qui se battait seul depuis fin 2003 pour rendre ses pouvoirs d’origine à la CREG. La coalition Leterme l’annonçait par le biais de la proposition que déposerait le Ministre en charge de l’énergie, Paul Magnette(PS).
Malheureusement, force est de constater que le projet de loi de M. Magnette ne donne que des pouvoirs d’évaluation et de proposition de sanction qui l’obligent à faire un rapport au Ministre et au Conseil de la concurrence, sans que le Ministre ne soit contraint de suivre la CREG. Dans son analyse du projet du ministre, le Conseil d’Etat lui-même parle de propos « trompeurs » et relève l’imprécision volontaire des termes utilisés par le Gouvernement sur le pouvoir effectif de contrôle et de sanction dont la CREG disposerait. ECOLO condamne ce manque de courage politique et ce grand bluff particulièrement dommageable, car la pire des situations dans une économie libéralisée est d’instituer des organes et des méthodes de contrôle sans pouvoir.
La CREG, un gendarme progressivement désarmé
La Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz (CREG) a été instituée en 1999, lors de la transposition des directives européennes libéralisant les marchés du gaz et de l’électricité.

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