lundi 15 novembre 2010

Le retour d' XX qui devient numéro 2 du gouvernement

Un gouvernement gruyère, selon LaLibre ?


"Fadela Amara, qui avait pris fait et cause pour M. Borloo, et la turbulente Rama Yade quittent le gouvernement. Mme Amara a fustigé "le poids de l'inertie et du sectarisme.
Jeanette Bougrab, présidente de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), devient secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative."



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Le trombinoscope du nouveau gouvernement

Michel Mercier prend du galon.
De ministre quasi invisible de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, le patron du Conseil général du Rhône a été nommé par Nicolas Sarkozy à la tête d'un ministère régalien et par nature très exposé : la Justice. Après le départ d'Hervé Morin, cette nomination peut être lue comme la nécessité pour Nicolas Sarkozy d'accorder une place d'importance aux centristes. Mais Les magistrats lyonnais eux en auront une tout autre lecture. À l'annonce de la nouvelle, les responsables du parquet financier de Lyon ont certainement dû se demander comment ils allaient désormais gérer la délicate enquête préliminaire qui vise Michel Mercier dans l'affaire Rhônexpress, la liaison ultra-rapide entre l'aéroport de Lyon et la Part-Dieu lancé par le Conseil général du Rhône. Comment le parquet de Lyon va-t-il pourvoir légitimement enquêter sur une affaire politico-financière dans laquelle est mêlé leur patron-ministre ? Rappel du dossier révélé par Lyon Capitale il y a quelques mois.


Hervé Morin poussé vers la sortie, sans fausse note

Exit Hervé Morin. Confirmant lui-même son départ de la Défense, peu avant l’annonce du nouveau gouvernement, Hervé Morin (Nouveau centre) estime avoir accompli sa mission à la tête des armées, à qui il a dû faire avaler une réforme douloureuse en terme de réduction de budget et d’effectifs.

Lorsqu’il arrive à la Défense, rue Saint-Dominique, Hervé Morin est un quasi-inconnu pour les armées. Son seul fait d’arme : avoir été conseiller chargé des questions d’environnement de Francois Léotard alors ministre de la Défense de 1993 à 1995, un mentor auquel il rend hommage dès sa nomination le 18 mai 2007.

Hervé Morin endosse alors la fonction, tout en se sachant "attendu au tournant". Pas de fausse note donc. Comme tout bon ministre de la Défense, il apportera un soutien inconditionnel à ses troupes. Lorsque Ségolène Royal évoque l’idée d’utiliser des militaires pour encadrer les jeunes en rupture de ban, la réponse fuse. : "c’est pas le boulot des militaires, dira-t-il. Moi, j’étais contre la suppression du service militaire, ça a été fait, on ne reviendra jamais en arrière. Mais on ne peut pas demander à des militaires professionnels d’aller en Afghanistan et de s’occuper de la délinquance ".

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