Phineas_Barnum Depuis combien de temps il nous fait perdre notre temps avec sa formule foireuse ? @lechecdUNhomme
Phineas_Barnum "A bonnes sources" ... allez hop ! On a lâché le leurre pour les piliers de comptoir des Cafés du Peuple #Bruxelles
Communautariser Bruxelles : "impraticable"
Régionalisation contre communautarisation. C’est un des nombreux terrains de mésentente entre francophones et néerlandophones quant à la forme que doit prendre la réforme de l’Etat. Plus nettement encore entre francophones d’un côté, N-VA et CD&V de l’autre. Et il risque fort bien de miner encore les négociations à venir, si celles-ci parviennent bien sûr à démarrer.
Pour mieux saisir la question, il faut revenir à 1980, année de la réforme de l’Etat qui a vu naître formellement régions et communautés. A l’exception notoire de Bruxelles qui, mise au frigo, comme on le formulait à l’époque, ne fut installée comme institution régionale que 9 ans plus tard. Dès le début des années 80, les néerlandophones ont choisi de "fusionner" communauté flamande et région flamande dans une et même entité. En réalité, il s’est surtout agi de vider la Région flamande de ses compétences (liées au territoire) pour les placer sous l’égide de la Communauté. Celle-ci est évidemment compétente pour les flamands de Flandre mais également pour les Flamands de Bruxelles pour ce qui est des matières personnalisables. Ainsi, ce que l’on nomme le plus souvent gouvernement flamand ou Parlement flamand sont juridiquement les gouvernement et parlement de la Communauté flamande, agissant en dehors des frontières de la Région. Le portail des services publics belges renvoie d’ailleurs, sur sa page consacrée à la Région flamande, aux "informations sur la Communauté flamande".
"Ce n’est pas pour cela que la Région n’existe pas, indique Dave Sinardet, politologue à l’université d’Anvers. Les politiques relevant des compétences régionales sont bien mises en œuvre par la Région et son administration. La fusion a été uniquement opérée au niveau politique."
"Le pire n’est pas imaginable"
J+58Pierre Verjans est politologue à l’Université de Liège. Il refuse de céder à la panique.
Cela fait 58 jours que l’électeur a rendu son verdict. Et nous sommes toujours sans gouvernement. Faut-il s’inquiéter ?
On peut toujours s’inquiéter parce que personne ne peut prévoir l’issue de ce genre de négociations. Mais on savait dès le départ que cela allait être long. D’autre part, ce n’est pas exceptionnel. Les Hollandais avaient voté avant nous. Ils n’ont pourtant toujours pas de gouvernement non plus. L’avant-dernière fois que les Allemands sont allés aux urnes, ils ont dû attendre deux mois avant d’avoir une majorité. Le système proportionnel provoque souvent de grandes disparités dans la représentation politique. Cela complique forcément la formation des gouvernements.
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