mercredi 21 octobre 2009

"Didier Reynders doit rester président"

Daniel Ducarme était l'invité "surprenant " et encore "vert", de Bertrand Henne, à Matin Première, ce matin.

Daniel Ducarme, son camp c'est celui de l'ensemble des réformateurs:
"Nous devons collectivement lancer un appel à l'ensemble des réformateurs.
L'heure est à choisir une certaine forme de réconciliation"
"Faites en sorte que les réunions qui vont se tenir dans les jours qui viennent à l'initiative de Didier Reynders soient l'opportunité de se retrouver, de s'unir pour permettre au MR de remplir sa mission, qui est uniquement de vouloir être ce centre de gravité face à des coalitions régionales et communautaire de gauche"

"Didier Reynders doit rester président. Ça ne fait aucun doute"


"Ne dites pas aux gens qu'ils doivent s'intéresser à l'essentiel si vous, vous ne vous intéressez qu'à l'accessoire, c'est-à-dire aux luttes d'influence"
"Ne faites pas injure à tout le travail qui a été fait au début de cette décennie, à l'effort qui a été fait pour que le Mouvement Réformateur soit le centre de gravité de la politique francophone belge, simplement avec des positionnements de type individuel"


"Aujourd'hui à partir du moment où Didier Reynders fait en sorte de nous positionner comme il le faut dans le cadre de la politique fédérale, de lancer à l'intérieur du mouvement les moyens pour nous remettre en marche ; et enfin de montrer le signe de l'ouverture et de l'écoute pour rassembler, alors je leur dis venez autour de la table et trouvons une solution".

"C'est très grave !"
Il faut "lancer cet appel que je sais partagé par énormément de personnes"
"Un siège en Wallonie, un siège à Bruxelles, et un siège à l'Europe, et on va en faire une maladie ? C'est quoi ce comportement ?"


Actu24 - La réponse de Louis Michel à Di Rupo
par actu24




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Où passe la ligne de fracture du MR divisé

C'est une évidence depuis lundi: le MR est divisé entre ceux qui soutiennent Didier Reynders et ceux qui souhaitent qu’il remette son mandat de président en jeu. Il n’est pas aisé de définir la ligne de fracture entre les deux camps.

D’abord la ligne de fracture n'est pas entre laïcs et chrétiens. Les Michel et Olivier Chastel incarnent clairement le courant laïc du MR, mais avec eux on retrouve le MCC, qui est l'aile chrétienne du parti.

La ligne de fracture n'est pas non plus entre aile gauche et aile droite du MR. Le FDF, qui aime apparaître comme le courant le plus social du parti, est derrière Didier Reynders et non derrière Louis Michel, qui incarne le libéralisme social.

MR : Louis Michel se trompe, estime Daniel Ducarme

Le fondateur et ancien président du MR Daniel Ducarme lance un appel à la réconciliation aux membres du parti, autour de la personne de Didier Reynders. Par ailleurs, alors qu’Olivier Maingain continue de défendre des listes FDF en Wallonie, Daniel Ducarme juge cela « pas normal ».

« Restaurer l'unité » du MR, la priorité de Reynders

5 commentaires:

francophonedebruxelles a dit…

Si le MR décide que Reynders doit partir, je verrais bien Ducarme reprendre le collier. Un tandem Ducarme-Maingain, le premier populaire en Wallonie, le second à Bruxelles, recette gagnante? A réfléchir. Juste une idée, rien de plus. Mais surtout pas le père Michel.

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

En effet, himself, où passe la ligne de fracture du MR ? Question élémentaire et pourtant rien n'est clair.

Moi c'est au sujet de Frédérique Ries que je me suis demandé ce qu'elle foutait là, du côté des Michel. Or, la jolie Frédérique est une néoconservatrice que j'avais (re)découverte comme invitée récurrente de Radio Judaica, antenne sur laquelle les animateurs ne se lassaient pas d'insulter l'ancien chef de notre diplomatie, Louis Michel, sans que la jolie Frédérque ne s'en offusquât outre mesure. Peut-être que Louis ne le sait pas lui-même.

Passons au cas général, les clivages ne relèvent pas de l'idéologie, de l'idée que se font les libéraux du libéralisme.

Ne vous déplaise mon cher, ces choses là sont bien alimentaires, même de la part de la faction de Didier.

himself a dit…

"ces choses là sont bien alimentaires"


Je ne pense pas avoir jamais dit autre chose

himself a dit…

@francophonedebruxelles

Je ne sais pas.
On assiste au même déchirement qu'au PS français défait aux présidentielles et autres élections qui ont directement suivi.

francophonedebruxelles a dit…

C'est aussi un combat entre l'aile belgicaine la plus conservatrice (Michel, Cucu-Blabla, Courtois (ex-PSC), Deprez, Ries (néo-con), etc.) - dont je ne comprends pas la présence au sein d'un mouvement dit "réformateur" - et l'aile davantage "réformatrice" (Reynders, Ducarme, Maingain, etc.) mais qui reste malheureusement encore enfermée dans une configuration institutionnelle, et donc socio-économique stationnaire.

Vous devinez qui a mes préférences. :) Il faut libérer les forces "réformatrices". Pour cela, il faut i.a. les encourager à développer un réel projet de société novateur, il faut oser aller de l'avant, oser prendre notre destin en mains, oser négocier la partition de ce qui n'est plus un pays, avec les Flamands, afin d'éviter de tout perdre, définitivement, sous l'emprise d'un double niveau de pouvoir flamand.

Ce n'est pas pour rien que Reynders, qui occupe le seul poste régalien du fédéral, côté francophone, est la cible d'attaques féroces des éditorialistes flamands, et des nationalistes. Reynders reste un obstacle à leur projet de société, qui n'a rien à voir avec le nôtre, mais pis, qui se réalise au détriment du nôtre.