Fadela Amara:
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Ma vie en niqab
Le débat sur la nécessité d'une loi interdisant ou non le port du voile intégral en France a resurgi au cours des dernières semaines. Une mission d'information parlementaire, soutenue par Nicolas Sarkozy, a d'ailleurs ouvert mercredi ses travaux. Rencontre avec une jeune musulmane qui porte le niqab. Le rendez-vous est pris avec Caroline. "C'est sûr, vous allez me reconnaître", nous dit-elle au téléphone. Un après-midi de juillet, sur un marché du Val d'Oise où les cultures se mêlent, au pied des immeubles, une silhouette sombre s'avance. Habillée d'une longue robe ample, de couleur bleu marine, Caroline arrive. Elle porte le niqab, ce voile intégral qui couvre le corps, le visage, les cheveux, le front et le cou. Seuls les yeux bleus de cette jeune Picarde de 26 ans sont visibles derrière une paire de lunettes. La tenue est complétée par des gants noirs et des chaussettes noires qui couvrent les pieds et les chevilles. Après de rapides présentations, elle nous invite chez elle. Sur le chemin, les regards se fixent sur cette silhouette qui déambule d'un pas rapide. Une fois à l'intérieur de son appartement, situé au coeur d'une résidence, elle enlève la voilette noire qui dissimule un visage rond. Chaima, comme les "soeurs" et "frères" l'appellent depuis sa conversion à l'islam il y a neuf ans, n'a plus l'habitude de sortir depuis que le sujet sur la burqa est devenu un débat national. "J'ai peur, nous dit-elle d'emblée. La semaine dernière des enfants que je côtoie régulièrement se sont mis à crier et à pleurer. Alors en attendant que les choses se calment, je ne sors qu'en cas de nécessité", confie-t-elle assise dans son salon de style marocain. Depuis un an et demi qu'elle ne travaille plus, ses journées se suivent et se ressemblent. La pratique de l'islam rythme son temps.
"La France, patrie d'un islam progressiste, se doit de combattre la "gangrène, le cancer que représente l'islam radical qui déforme complètement le message de l'islam".
"La burka ne représente pas simplement un morceau de tissu, mais la manipulation politique d'une religion qui réduit les femmes à l'esclavage et va à l'encontre du principe d'égalité entre les hommes et les femmes"
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Une femme interdite de piscine pour cause de "burqini"
Une femme de 35 ans originaire d'Emerainville (Seine-et-Marne) a été interdite de baignade dans une piscine car elle souhaitait y nager en "burqini", un maillot de bain islamique composé d'un voile, d'une tunique et d'un pantalon large. L'information, révélée dans un premier temps par Le Parisien, mercredi 12 août, a été confirmée par des responsables locaux.
La femme, identifiée dans les colonnes du quotidien par le prénom Carole, a tenté de porter plainte au début du mois d'août au commissariat de Noisiel. Mais celle-ci a été refusée, selon Daniel Guillaume, vice-président du syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) du Val-Maubuée, qui gère les piscines du secteur. M. Guillaume souligne que cette affaire relève avant tout du "règlement en vigueur dans toutes les piscines, qui interdit la baignade habillée", et non pas de la discrimination.
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