Peut-on avoir des détails, car d'un autre côté, Rudy Demotte parle de "la démission de M. Donfut qui entache une fois de plus l’image du PS"
Et si on parlait pour une fois des dérives du PS qui entachent une fois de plus l'image de notre démocratie ? A quand une dissolution de ce parti antidémocratique ?
Et puis, pourquoi pas de l'éthique pour le Comité d'éthique ... Jean-François Cats n’a pas souhaité commenter le fait que le cabinet de réviseurs d’entreprises qu’il cogère, TCLM, est également réviseur attitré des comptes de l’Intercommunale gazière du Hainaut (IGH). Pour rappel, c’est Jean-François Cats qui a, récemment, procédé au "screening" de Didier Donfut, sans déceler la moindre trace de conflit d’intérêts.
Et si on parlait pour une fois des dérives du PS qui entachent une fois de plus l'image de notre démocratie ? A quand une dissolution de ce parti antidémocratique ?
Et puis, pourquoi pas de l'éthique pour le Comité d'éthique ... Jean-François Cats n’a pas souhaité commenter le fait que le cabinet de réviseurs d’entreprises qu’il cogère, TCLM, est également réviseur attitré des comptes de l’Intercommunale gazière du Hainaut (IGH). Pour rappel, c’est Jean-François Cats qui a, récemment, procédé au "screening" de Didier Donfut, sans déceler la moindre trace de conflit d’intérêts.
Didier Donfut : la CREG avait rejeté ses prestations Le régulateur des marchés de l’électricité et du gaz, la CREG, a rejeté en 2005 les prestations de consultance effectuées par la société de Didier Donfut pour le compte de l’intercommunale gazière du Hainaut (IGH).
Jugées « trop coûteuses » et « peu justifiées », ces dépenses n’ont pas été répercutées sur le consommateur. »
La CREG a rejeté les prestations du cabinet d’expertise Didier Donfut car les coûts étaient déraisonnables par rapport aux autres honoraires d’experts auprès des intercommunales », a expliqué à lecho.be le porte-parole de la CREG Laurent Jacquet. « Ces coûts étaient également peu justifiés par rapport à l’intérêt que les consommateurs pouvaient en retirer », a-t-il précisé.
Donfut : une information judiciaire ouverte à Mons
Le parquet de Mons a ouvert une information judiciaire, suite aux révélations de presse relatives aux rémunérations de consultant de l’ex-ministre wallon Didier Donfut, qui a démissionné hier. Le procureur du Roi Christian Henry nous a confirmé avoir « confié à un service de police » le soin d’examiner les faits révélés par « des articles de presse ». Il a demandé au « patron de ce service de police s’il avait la capacité opérationnelle » de mener ces investigations et envisage, en cas de constat d’insuffisance d’effectifs, de demander un « appui latéral » aux services de la police fédérale, sans doute l’Office central de lutte contre la corruption, déjà actif dans les dossiers carolos. Selon M. Henry, il s’agira pour les enquêteurs de vérifier si les faits révélés « peuvent éventuellement être constitutifs » d’infractions de « faux, usage de faux, prise d’intérêt ou détournement de subsides ». L’information judiciaire est la procédure normale suivie par les parquets lorsqu’ils prennent, par une voie quelconque, connaissance de faits pouvant être qualifiés d’infraction.
Antoine préconise le congé ; ridicule, pense Kubla
André Antoine, partage l’idée du ministre-président Rudy Demotte sur une circulaire relative aux mandats exercés par un ministre. Il plaide néanmoins en faveur de la généralisation du congé déjà d’application dans certains cas, par exemple quand le ministre est également bourgmestre, à tous les mandats, qu’ils soient rémunérés ou non. Une fois que l’intéressé perd la qualité de ministre, il reprend ces mandats. Le son de cloche est différent au MR. Le chef de groupe au parlement Serge Kubla qualifie l’initiative de
« ridicule ». « Faut-il une réglementation pour rappeler à un ministre qu’il doit consacrer tout son temps à l’exercice de sa mission ? C’est une manoeuvre un peu pathétique et ridicule pour un gouvernement qui n’en a plus que pour trois semaines et demie »
Didier Donfut renonce au mayorat de Frameries
Ministre démissionnaire, Didier Donfut, qui a retiré mardi sa candidature aux élections régionales, a fait savoir qu’il renonçait également à redevenir bourgmestre de Frameries. M. Donfut dit attendre le scrutin communal de 2012, laissant aux citoyens le soin de choisir leur bourgmestre.
Merci papa...
Didier Donfut n'était plus expert. Il avait confié la mission à... Julien, son fils !
Lorsque, le 29 avril dernier, nous avions interrogé une première fois Didier Donfut, sur l’étrange cumul qu’il exerçait - ministre et consultant - il s’était défendu en précisant qu’il n’exerçait plus directement cette fonction de consultance : " Je rémunère la personne qui travaille pour moi au sein de cette SPRL et le reliquat est sur les comptes de la SPRL. Je ne me rémunère plus depuis que je suis ministre."
Si Didier Donfut s’est mis en congé de sa société, c’est toutefois bien elle qui continue à percevoir les plantureuses factures (quelque 13 000 euros par mois) et c’est bien lui qui, un jour, en tant que seul administrateur, héritera du pactole ainsi accumulé.
Si Didier Donfut a donc tu, dans sa déclaration, que ce mandat auprès de sa société IDEE était bien rémunéré, c’est parce qu’il avait confié l’expertise à une autre personne d’abord à Julien Donfut, son fils, puis tout récemment, à un ami.
Explications : lorsqu’il est devenu secrétaire d’Etat aux affaires européennes, en 2004, Didier Donfut a bien compris qu’il ne pourrait plus apparaître comme le principal expert des intercommunales de gaz et d’électricité du Hainaut. Il a donc tenté de désigner, en toute discrétion, son fils Julien auprès de deux intercommunales, Imobelec et Imobogaz. Lors du Conseil d’administration du 13 octobre 2004, un point "3" de l’ordre du jour intitulé "personnel" avait attiré l’attention d’autres administrateurs. Il s’agissait, en fait, de remplacer Didier Donfut par son fils Julien en tant qu’expert. Et cela, sans aucune note, sans aucun curriculum vitae ou lettre de motivation. Les raisons de ce choix, Donfut, père et fils, le justifiaient ainsi : "Julien est licencié et a effectué son travail de fin d’études sur les intercommunales. Ce n’est pas une nomination ad vitam mais bien un emploi à titre précaire."
8 commentaires:
Oui, parlons (enfin) de Donfut si possible selon une approche rationnelle, et pourquoi pas cartésienne, sans verser dans l'ordure.
1°) Quelle est l'activité principale de M. Donfut ? M. Donfut est consultant ; il vend ses compétences. Selon l'esprit libéral moderne, de telles compétences valent ce que le client est prêt à payer, en l'occurrence 13.000 € mensuels (une somme cependant médiocre au regard de certaines pratiques des entreprises privées les plus performantes).
2°) M. Donfut exerce-t-il une activité professionnelle secondaire ? Oui, il en exerce plusieurs : il est également Ministre, Bourgmestre, administrateur, etc., etc…
3°) Un tel cumul est-il moralement condamnable ? Je pense que oui, notamment parce que chacune des ses fonctions secondaires, si elle est exercée honnêtement, exige un investissement à plein temps en relation avec la rémunération.
4°) Suis-je vraiment certain que ce cumul est condamnable ? Oui mais j'ai souvent entendu des libéraux défendre l'idée qu'un homme politique doit exercer une activité économique parallèlement à ses mandats politiques afin de garder une relation avec le "monde réel" et surtout, pour ne pas devenir un professionnel de la politique accroché comme un patelle à ses mandats. M. Donfut étant le chef d'une entreprise familiale, on est bien dans ce cas de figure.
5°) Alors, dans cet esprit M. Donfut s'inscrit dans la modernité libérale ? Oui et cela se traduit dans sa manière de s'exprimer. Voici un extrait de sa déclaration annonçant sa démission : "cette activité, qui s’exerce en PARFAITE légalité et qui a toujours fait l’objet d’une transparence totale". Transparence : qui ne sait apprécier la valeur de ce mot ne comprend rien à l'éthique libérale. En outre, en évoquant la parfaite légalité, M. Donfut, esquive le fond des choses pour ne garder que le formalisme juridique. .
M. Donfut est un homme de son époque. M. Donfut est libéral.
A présent, l'autre question qui me semble pertinente est pourquoi un parti "socialiste" garde-t-il en son sein les libéraux ? Peut-être pour ne pas se vider. C'est la question que je me suis posée au sujet de M. Kouchner qui, nous le savons, est un consultant reconnu dans le domaine de la santé et accessoirement a aussi occupé des mandats politique dont la fonction de ministre. Sans doute est-ce dû au fait qu'une exclusion d'un parti est précédée d'une cérémonie d'autocritique et que les PS décèlent dans ces traditions un parfum de stalinisme. C'est dommage. Rendons hommage à la probité de M. Kouchner qui a su quitter de plein gré son parti socialiste pour rejoindre la droite libérale. Cette cohérence est rare ; elle est à marquer d'une pierre blanche.
@ Toutes des libérales
Je reconnais en vos remarques et analyse votre esprit monomaniaque et primairement duel.
Ce n’est pas mon monde.
Bonjour himself,
Ne vous donneriez-vous pas la peine, ne serait-ce que par politesse, de répondre au point 4°) ?
Et puis, non, ne vous en donnez pas la peine. Je sais que vous savez que j'ai raison.
Le libéralisme n'est pas en crise. Le libérlisme est. Le Monde est le libéralisme.
Sinon à part ça, j'en sors de couler un bronze et je peux vous le confirmer : on n'est pas géné par l'odeur de son caca.
@toutes des libérales...
Qu'est ce que le libéralisme vient faire dans cette histoire? Je ne comprends pas.
Vous dites "13 mille Euro mensuels (une somme cependant médicore au regarde de certaines pratiques des entreprises privées les plus performantes".
Restons sérieux. Quelques chefs d'entreprises gagnent en effet une telle somme, voire davantage, mais il s'agit d'une poignée de personnes en Belgique. Même Jean-Luc Dehaene, président de Dexia, ne gagne pas une telle somme. Votre généralisation décrédibilise votre argumentation, selon moi.
Cordialement
@ Olivier Salomé
Je veux croire que vous comprenez parfaitement mon propos. Seulement, il vous déplaît. C'est votre droit.
Toutefois, ne sait-on jamais, je préciserais que quand j'utilise le terme libéral, je me réfère au mode de pensée et d'action qui a conquis l'hégémonie culturelle* durant ce dernier tiers de siècle de l'histoire de l'humanité.
Le libéralisme est donc le système de valeurs que je connais parce qu'il m'est comtemporain. J'affirme simplement que M. Donfut en participe.
Je ne me limite donc pas au cadre strict du MR-PRL-FDF-MCC-AZERTY et j'ajoute que si une affiliation à un P"S" excluait le fait d'être libéral, je ne serais pas Toutes des libérales sauf ma mère.
* Von Hayek et ses disciples, n'ont-ils pas compris Gramci mieux de d'autres ?
@Toutes des libérales "Ne vous donneriez-vous pas la peine, ne serait-ce que par politesse, de répondre au point 4°) ?
(...)Sinon à part ça, j'en sors de couler un bronze"
Moi je dis le bronze, ce n'est pas pour les premiers, ni pour celui qui suit. Réservé à la dernière marche.
Nous avons faim de la suite de la suite qui vient de tomber dans notre gamelle (l'affaire des 17.000 et quelques euros de subsides électoraux)
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