mercredi 10 novembre 2010

"Le Grand Direct"

avanpraet #NoGov - Le Grand direct débute mal! Sondage RTLinfo : Di Rupo est-il l'homme de la situation : NON p. 49% des votants http://bit.ly/dnQGAz


RTL TVI offrait une véritable tribune (électorale) à Elio Di Rupo hier soir.

Waldorf_be
D'habitude les tribunes électorales durent moins longtemps....


GeoffroyCoomans
@Haulotte A ce stade, on ne parle plus d'entretien mais de tribune électorale ou d'émission concédée, non? ;-) #RTL


ChC007
C'est une interview ou une émission concédée? #RTL #DiRupo

ksavje
Persconferentie Di Rupo gaat beginnen op #RTL



Elio Di Rupo reconnait implicitement qu'il n'a rien compris au fonctionnement de son "alter ego" - par contre, il ne s'excuse pas pour le temps perdu par son manque de sagacité, aveuglé qu'il était par sa vanité et son irrésistible envie de devenir Premier, quel qu'en était le prix !

"Je ne pouvais pas imaginer que le dialogue serait aussi dur avec Bart de Wever. . Je n'avais jamais eu l'expérience de négocier avec un parti nationaliste. La manière de travailler n'est pas la même dans un parti nationaliste que dans les autres."


Et puisque l’idée de l’échec (sa mission de préformation) est viscéralement insupportable à l’homme, ce “prime time politique” a surtout permis à Di Rupo de reprendre politiquement la main. Et pas qu’un peu puisque sa com’ au culot le faisait se positionner comme celui qui mènerait finalement le jeu, affichant presque une responsabilité de chef de l’Etat. ” On parle du pays, du pays !”, martela-t-il d’un ton qui se voulait un brin dramatique de la trémole.

Le_Bux
Elio Di Rupo: "Un parti nationaliste a toujours le sentiment qu'un compromis est presque un echec". #RTL



Lire aussi:
Nos experts: “ Di Rupo? Un prof fatigué ”

Di Rupo n’a pas choisi la discrétion comme Vande Lanotte. (RTL)

Di Rupo n’a pas fait de révélation sur RTL-TVI qui lui a consacré une heure d’interview. André Jacques et Pierre Efratas, les spécialistes du coaching qui ont regardé l’émission pour nous, ont vu un prof fatigué, répétant pour la millième fois la même chose.

Oui le président du PS croit que les Flamands veulent, tout comme lui, une solution. Oui, le dialogue est renoué et respectueux avec De Wever. Tout le monde, il serait donc beau et gentil?

Di Rupo se l’est jouée modeste, multipliant les termes comme “ humilité ”, “ simplicité ” ou “ abnégation ”. Elio, le sauveur? Oui, mais sans trompettes, ni tambours. Qui a répété son credo avec professionnalisme (“ pas d’accord sans compromis ”).

Il a su esquiver les rares obstacles. C’est à cause du MR que ça s’est gâté avec De Wever? “ Laissons cela aux historiens!”. Prêt à accepter les conclusions des experts si elles vous sont défavorables? “ Travaillons dans la transparence et ayons un débat ouvert.

Le discours, c’est bien, mais il y a aussi la gestuelle et là, nos experts de “ Le Soleil Consult ”, spécialisés dans le coaching, s’en sont donné à cœur joie. “ C’est un grand professionnel, mais il n’y a en général rien d’émotionnel dans son discours ”, expliquent André Jacques et Pierre Efratas. “ Regardez son œil droit, il est toujours ouvert. Cela montre son côté rationnel: il veut convaincre.

Ça va jusqu’à l’hypnose quand Di Rupo écarquille des yeux ou bat des paupières, ce qui est quasi systématique quand il annonce qu’il va être franc.



Elio Di Rupo au “Grand Débat” (RTL-TVI): et si le positivisme-optimisme de rigueur laissait plutôt entrevoir un sombre réalisme ?

La posture de retenue est un des grands classiques de la com’ politique. On annonce, mais on n’insulte pas l’avenir. On délivre un message dont chaque mot a juste été prudemment soupesé.
C’est d’évidence la technique qu’avait adoptée le “supercommunicateur” Elio Di Rupo face à Laurent Haulotte pour la première du “Grand Direct” politique de RTL-TVI. L’assortissant d’un chapelet dont tous les grains se voulaient immuablement positifs voire – et c’en était presque étrange dans le climax d’enchevêtrement totalement inédit dans lequel on se trouve- carrément optimiste. Si.
L’homme n’avait d’ailleurs pas d’autre choix tactique, sinon à perturber la mission, qui est sans doute celle de la dernière chance, de Johan Vande Lanotte. Pas d’effet d’annonce spectaculaire donc: plutôt, comme on le prévoyait au micro de Fred Cauderlier dans ”Sans langue de bois-radio”, une séance de pédagogie. Histoire de vendre et vulgariser la position du PS dans la crise.

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