lundi 21 juin 2010

Le MR au fédéral

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Phineas_Barnum
#Kiadi #WTF "Au MR, nous sommes 18 députés : 15 libéraux qui voteront comme un seul homme ce que l'on aura négocié et 3 FDF. Didier Reynders sait fort bien qu'il y a des éléments de réforme de l'Etat que cdH, PS et nous -c'est-à-dire le front francophone- nous pouvons accepter. Mais peut-être pas le FDF… On surestime terriblement son poids… "

Mruns2bri De Decker plaide pour le MR au fédéral: "poids électoral, tradition, ancienneté du parti" Ca sent vraiment la naphtaline et le velours rouge
@dreynders Bonjour. Une réponse/un commentaire ? http://twitter.com/Phineas_Barnum/status/16672796430 Merci.

Updated:
"Le FDF a fait son travail pour enrayer le recul du MR à Bruxelles et, sans nous, le MR n’aurait pas obtenu un résultat satisfaisant dans la capitale. Nous avons toujours cherché à faire l’unité au sein du MR. Si certains sont dans une logique de division, c’est très regrettable. J’ai entendu certains libéraux au sein du MR qui ne comprenaient pas les propos de M. De Decker. Je voudrais donc savoir si M. De Decker est soutenu et par qui"


Lire aussi:
Tentative de décryptage avec Dave Sinardet, politologue de l'Université d'Anvers et Philippe Walkowiak, du service politique de la RTBF

Dès lors, sur le plan des coalitions, le jeu semble assez ouvert. Et le MR fait clairement des offres de service, ce qui arrangerait bien Bart de Wever.

Dave Sinardet confirme que l'option privilégiée par l'informateur, qui n'est du reste pas démentie par le formateur pressenti, consisterait à prendre le MR dans l'attelage fédéral, afin d'éviter, sur le socio-économique au moins, un gouvernement penchant trop vers la gauche.

Paradoxe : le souhait prêté à Bart De Wever d'appeler le MR à la table ramènerait par la même occasion le FDF à la négociation. "Oui, c'est assez paradoxal", avoue Dave Sinardet, "mais en même temps, un MR avec le FDF dans l'opposition est plus dangereux" pour le PS. "Peut-être que de cette manière le FDF pourrait être un peu neutralisé, si c'est cela le prix à payer pour être autour de la table pour le MR".

Pour Philippe Walkowiak, beaucoup de choses se joueront peut-être en fonction du calendrier électoral, qui ne prévoit plus d'élections -sauf les communales - avant 2014. Si on a une réforme de l'Etat, dit-il, "au PS on peut faire le pari que d'ici 2014, on aura un peu oublié les concessions qu'on aura du faire". De ce point de vue, il n'est pas absolument nécessaire pour le PS d'embarquer les libéraux. Du reste, se pose également la question de la parité nord-sud, l'Open VLD ayant manifestement fait le choix de l'opposition au nord du pays.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

La squadra azzura, les bleus, le MR...
décidément, le bleu est une couleur qui se porte mal pour le moment...

himself a dit…

Réaction exceptionnelle à un Anonyme

Ceci me semble bien cadrer avec le monde d'abrutis dans le quel nous vivons.