La vie politique évolue quand même très vite en Belgique. Il y a quelques jours à peine, jusqu’à la veille des élections, Bart De Wever était considéré par l’ensemble de la classe politique francophone comme "l’homme à abattre" en Flandre, le grand méchant loup, l’infréquentable nationaliste, l’(in)digne représentant d’une frange de la population à la fois séparatiste et républicaine de la Flandre, le non-patriote sensible, voire perméable aux thèses des personnes qui, pour le dire gentiment, n’avaient pas agi en parfaits citoyens pendant la Seconde Guerre mondiale. Oui, rien que cela. De Wever, c’était le pestiféré.
Et voilà que maintenant, tout le monde lui fait les yeux doux et vient lui faire des courbettes ...
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