lundi 4 janvier 2010

Les paiements Icesave

Près du quart des électeurs islandais (56.089 personnes) ont signé une pétition demandant au chef de l'Etat d'opposer son veto à une la loi sur le remboursement d'environ 3,5 milliards d'euros perdus par des épargnants britanniques et néerlandais en raison de la faillite des principales banques d'Islande en 2008.

La pétition demande aussi au président Olaf Ragnar Grimsson d'organiser un référendum sur cette question. Nombre de contribuables jugent injuste de devoir payer les erreurs des banques.

"Je considère qu'il est raisonnable de demander que le fardeau économique imposé aux générations actuelle et futures d'Islandais sous la forme d'une garantie d'Etat pour les paiements Icesave aux gouvernements britannique et néerlandais soit soumis à un référendum national"


La constitution islandaise prévoit une consultation populaire si le président refuse de promulguer une loi. Le cas ne s'est présenté qu'une seule fois en 65 ans; le gouvernement avait alors renoncé à son projet.

La crise financière a non seulement provoqué la chute des principales banques islandaises mais précipité le pays dans une récession brutale qui a fait plonger sa monnaie. L'économie devrait avoir chuté de 8% en 2009 et elle ne devrait pas renouer avec la croissance avant 2011.

Reykjavik a été contrainte de négocier avec le FMI un plan d'aide de 10 milliards de dollars.

3 commentaires:

DR Code a dit…

Cela marche aussi pour les bénéices qui ont alimenté les finances islandaises ?

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

Il fut un temps où la Marine de Sa très gracieuse Majesté serait intervenue pour rétablir la liberté d'entreprendre et de commercer là où les populaces haineuses voulaient spolier les fruits du travail et du mérite.

Rules Britania !!!

Il fut un temps où Jean Gol aurait déposé une gerbe de glaïeuls au pied de la statue de Winston Churchill et réclamé que la Belgique s'engage militairement aux côtés de son prestigieux allié britannique.

Didier (que le CA de BNP parfume Ton Nom) remonte tes couilles et montrons à ces enculeurs de poneys que nos amis savent qu'ils peuvent compter sur nous.

Didier a dit…

quelle couille ?