Actuellement, la CPI s'occupe de plusieurs cas africains qui lui sont soumis par l'Ouganda, la République démocratique du Congo et la République centrafricaine -- tous signataires du Traité de Rome. De plus, le Conseil de sécurité des Nations Unies a soumis la situation du Darfour, quoique le Soudan ne soit pas un Etat membre de la CPI.
Charles Villa-Vicencio, ancien directeur exécutif de l'Institut pour la justice et la réconciliation qui vise à promouvoir la réconciliation, la justice en période de transition, et la démocratie à travers le continent, a dit au cours d'un récent séminaire organisé au Cap par le Centre pour la résolution des conflits (CCR):
"Il semble que la cour utilise l'Afrique comme un ballon d'essai, pour déterminer la manière dont le droit international peut obtenir plus de légitimité sur le terrain en Afrique"
"La CPI se concentre sur les pays économiquement faibles et politiquement vulnérables, et sur les nations qui ne sont pas capables ou n'ont pas la volonté de juger les auteurs de crimes contre l'humanité. Bon nombre de pays africains remplissent ces critères".
Source: article de Miriam Mannak
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