mardi 27 avril 2010

Belgique française d'aujourd'hui




Et quoi demain ?

et quoi hier ?




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La crise belge est une crise de la Flandre avec son extrême droite

6a00d83451b56c69e2011168ce9c2b970c-800wi.1272236898.jpgIl y a quelques semaines, un comédien se faisant passer pour l’Ambassadeur de Cote d’Ivoire à Paris a tenté vainement de tirer au téléphone un mot de français au préposé municipal de la Commune de Dilbeek. Dans cette même commune, des maisons occupées par des francophones ont été abimées par des graffitis flamingants. Un acheteur francophone d’une habitation dans la même commune s’est vu refuser sans raisons l’enregistrement de son achat. Ce genre d’actions que l’on croyait définitivement abandonnées dans les pays civilisés a été assorti de manifestations dont le caractère néo nazi est inquiétant. La semaine dernière, les parlementaires extrémistes flamands ont entonne leur hymne le « Vlaamse Leeuw », en plein hémicycle du Parlement National.


Belgique : la fièvre communautaire met un terme au gouvernement Leterme
Le Roi Albert II a dû se rendre à l’évidence en acceptant ce lundi, à 18 h 30, la démission du 20100422 Belgique 05 Premier ministre belge, Yves Leterme : la crise est tellement profonde entre Flamands et Francophones qu’un rabibochage paraît désormais impossible. Même des élections législatives anticipées, qui pourraient être convoquées en juin, risquent de ne rien résoudre, les partis indépendantistes et régionalistes risquant d’en sortir renforcés. Sauf, bien sûr, si les Francophones acceptent en bloc les demandes flamandes, c’est-à-dire une séparation linguistique, judiciaire et politique claire et nette entre la Flandre, d’une part, Bruxelles et la Wallonie d’autre part. Car, contrairement à ce que veut encore croire une majorité de la classe politique francophone, sans doute nostalgique de la Belgique unitaire, cela fait longtemps qu’il n’y a plus rien à négocier.

La situation politique pour les Nuls

Jeudi 22 avril, le Jeudi Fou, on a littéralement vu la situation politique belge échapper un moment à tout contrôle, avec la fatalité implacable d’une réaction en chaîne. L’élément déclencheur avait été la décision de l’Open-VLD de retirer son soutien au gouvernement.

La démission de celui-ci en était la conséquence inéluctable. En soi, c’est banal. Mais c’est alors au Parlement que tout a dérapé, avec la menace subitement très actuelle d’un vote précipité par la Chambre de la proposition de loi flamande sur la scission de l’arrondissement de Bruxelles-Halle-Vilvoorde. Députés flamands contre députés francophones. Bloc contre bloc. Majorité ethnique contre minorité ethnique. La guerre, en somme.

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