dimanche 25 octobre 2009

Un "négociateur solide"

La Commission européenne semblerait contre le "monopole" de GDF Suez bétonné jusque 2025 pour le marché belge, via le "protocole d'accord" conclu cette semaine. Également, aucun rôle pour la CREG ne semble prévu, alors que l'Europe réclame des régulateurs forts et indépendants pour veiller à une concurrence loyale.


Jean-Pierre Hansen, le patron d'Electrabel qualifie Paul Magnette de

"négociateur solide"
"Vous pensez vraiment qu'on peut dicter sa loi à un ministre comme Magnette... Et je ne parle même pas de Laurette Onkelinx, de Didier Reynders ou d'Herman Van Rompuy"


A propos de la "pax electrica" I et II:

"Ces 'pax' étaient dans le fond un engagement unilatéral du groupe vis-à-vis du gouvernement. Ici, on a une relation contractuelle, conventionnelle, permettant un contrat-programme"


A propos de la menace de GDF Suez de quitter la Belgique:

"On n'allait pas démonter les centrales boulon par boulon, évidemment, ni abandonner nos activités dans les services aux collectivités. Mais la question de notre implication en Belgique s'est posée.
Malgré les investissements répétés du groupe en Belgique depuis cinq ans, nous prenons coup sur coup"

2 commentaires:

kermit a dit…

""négociateur solide"
"Vous pensez vraiment qu'on peut dicter sa loi à un ministre comme Magnette"

Tout flatteur vit aux depends de celui qui l'écoute. Quel fayot !

Toutes des libérales sauf ma mère a dit…

Je vous remercie de m'éclairer sur ces aspects.

J'ai ouï dire du côté de la presse française que selon les dirigeants français de GDF Suez, qu'Electrabel était l'une des plus belle plume de leur chapeau et contribuait de manière significative aux bénéfices du groupe.

Hors de question de s'en séparer,donc.

Il faut comprendre l'aubaine : bénéficier d'un monopole privé par libéralisation d'un monopole public à des conditions "très raisonnables", ce n'est que du bonheur. Bon, je suppose que si j'avais l'occasion de poser la question à frère Albert, il me répondrait que ces choses là, mon bon Monsieur, ça eut payé mais que de nos jours….